Le club de Rixensart a mis un projet en route en permettant aux jeunes filles qui le souhaitent de s’entraîner trois fois par semaine.

Lors de la dernière journée de compétition, les deux équipes de provinciale 4 dames alignées par Rixensart se sont imposées, l’une contre Star Ice, l’autre contre Eagles. «L’une des deux équipes est composée essentiellement de jeunes filles encore cadettes la saison dernière», explique Jonathan Lecouturier, entraîneur de l’équipe.

Plusieurs joueuses effectuent leurs premiers pas en provinciale 4. «L’objectif est de les faire progresser. Nous n’avons pas pour l’ambition de faire monter l’équipe. Nous verrons où les résultats nous mènent mais il n’y a pas de pression.»

Ces jeunes filles ont un entraînement commun avec l’équipe du club située à l’échelon immédiatement supérieur, à savoir la provinciale 2. «Nous n’avons pas de provinciale 3 dames. L’idée pour les joueuses de cette équipe est de leur permettre de faire du volley-ball de manière intensive et de venir déjà goûter à la Provinciale 2 que je gère avec Jean-Paul Roisin», explique Quentin Goffinet, responsable sportif du club rixensartois.

Comme cela se passe dans plusieurs clubs, certaines filles jouent deux matches par week-end. «Les filles déjà présentes la saison dernière en provinciale 4 peuvent participer au match réserve de la provinciale 2. C’est vrai à tous les niveaux, les P2 ont accès au match réserve de la P1 dames et les joueuses de cette dernière peuvent évoluer avec la réserve de la promotion. C’est un système que nous avons mis en place et que nous essayons de gérer au mieux», poursuit Quentin Goffinet.

Les restrictions actuelles ont obligé les entraîneurs à se recentrer sur des entraînements d’équipes. «Les entraînements communs avec la provinciale 2 sont actuellement supprimés. Nous ne donnons plus que deux entraînements. La semaine dernière, suite à la découverte d’un cas positif, les entraînements ont été supprimés.»

La deuxième équipe alignée en provinciale 4 s’entraîne deux fois par semaine. «Nous voulons aussi garder une filière pour les jeunes filles qui veulent faire du volley-ball de manière moins intensive. Ce sont deux projets distincts. Nous leur accordons la même importance.»